•  EVOLUTION DU MATERIEL AGRICOLE  DU 19 EME SIECLE A NOS JOURS 

     

     INTRODUCTION 

    Il y a environ 10000 ans, une activité nouvelle lie les humains à la terre et transforme leur vie : c'est l'agriculture .

    Très vite les outils primitifs de l'agriculture de la préhistoire vont se moderniser .  Nous allons suivre ensemble l'évolution de ces outils agricoles du 19 ème siècle à aujourd'hui .   

      

    LA REVOLUTION DE L'OUTILLAGE

    Le dynamisme du monde rural s'explique par les retombées bénéfiques de la révolution industrielle qui permet l'arrivée dans les campagnes du progrès technique.

     Dans les zones les plus développées d'Europe Occidentale et aux Etats-unis apparaissent dès les années 1830 les charrues en métal et les premières moissonneuses batteuses à vapeur sont expérimentées à la fin du siècle et les premiers tracteurs à partir de 1950 en outre atlantique .

    Depuis très longtemps, l'homme a conçu des instruments pour faciliter son travail agricole grâce à la modernisation des machines agricoles .

    La productivité s'est considérablement accrue : des taches autrefois pénibles sont désormais hautement mécanisées .

    En France, l'agriculture est totalement motorisée après la seconde guerre mondiale : les progrès sont intervenus peu à peu à partir de la première guerre mondiale.

    Les moteurs agricoles ont d'abord utilisé la vapeur.

    Le premier tracteur agricole à essence de fabrication américaine fut mis au point à la fin du 19 ème siècle .

    C'est le moteur diesel qui a véritablement accéléré l'équipement en machine motorisée.

      

     1) les tracteurs

    Après la Seconde Guerre Mondiale, l'arrivée du tracteur à la ferme bouleverse un quotidien qui semblait immuable. Ce fut un changement extraordinaire. Depuis les années 60 la technologie des tracteurs agricoles n'a guère évolué à l'exception de la puissance du moteur (diesel).

    Ces engins automoteur sont destinés à tirer,pousser ou porter des instruments agricoles et à animer les mécanismes des machines.

    Les tracteurs agricoles ont en général 4 roues motrices

    Les tracteurs servent à porter ou à traîner des outils tel qu'une charrue ou un semoir; pour cela ils utilisent un attelage dit «3 points» (système d'agrafage , 3 barres rigides).

    Ces engins se déplacent le plus souvent sur des roues pneumatiques larges.

     

    2)les moissonneuses

     L'apparition des moissonneuses date du milieu du 19eme siècle .

     La moissonneuse- lieuse lui a succédé : cette machine coupait et liait les bottes de pailles .

    Jusqu'à la fin du 19eme siècle, le battage était pratiqué à l'aide d'un instrument rudimentaire appelé fléau 

    Puis cette opération s'est mécanisée : batteur constitué de deux cylindres concentriques, l'un fixe et l'autre tournant à grande vitesse étant équipé de petites lamelles ou de pointes . La moissonneuse batteuse a pour fonction de recueillir le grain : elle coupe les épis, elle sépare les grains sans les casser, secoue les grains et les nettoie. Les grains sont ensuite placés dans un caisson .

     

    3)les charrues

     Plusieurs millénaires après l'invention de l'araire, la charrue est apparue . C'est un instrument agricole pour labourer, qui travaille d'une manière dissymétrique en rejetant et en retournant la terre d'un seul côté.

     Toujours munie d'un soc et d'un versoir, elle comporte parfois un coutre et un avant -train. On classe les charrues à soc selon le nombre de corps, le type de labour effectué et le mode d'attelage au tracteur . On distingue ainsi :

     - les charrues à un seul corps : monosocs

     - les charrues à plusieurs corps : polysocs

     Aujourd'hui la plupart des appareils de labour sont soit des charrues à soc et à versoir , soit des charrues à disques .

     

     4)les herses

    Les herses sont des outils très courants et variés à dents très rapprochées dont la profondeur de travail ne dépassent pas 5 à 10 centimètres.

     - émietter les mottes superficielles et niveler le terrain. Les principales fonctions des herses se situent au niveau de la préparations des semis:

     - aérer le sol

     - ameublir la couche superficiel du sol

     - assurer le recouvrement des graines

     5)les semoirs

     Les semoirs ont été conçus pour respecter trois contraintes:

     - déposer les graines à une profondeur adaptée

     - les espacer suffisamment pour que chaque plante ait son espace vital

     - disposer les graines dans le sol de façon régulière

     Il existe divers types de semoir: le plus souvent les graines de céréales, de plantes oléagineuses ou fourragères sont mises en terre à l'aide de semoirs en lignes conventionnels, tandis que les graines de betterave , de mais …. sont placées par des semoirs monograines .

    Des semoirs polyvalents sont en cours de développement, afin de permettre le semis d'une gamme plus étendue de graines ou celui des céréales avec plus de précision et de régularité que les semoirs en ligne conventionnels.

     6. système d'irrigation

    Cette technique est apparue dès le début de l'agriculture. L'eau est fondamentale pour l'agriculture.

     Il existe deux techniques d'irrigation :

     - irrigation par aspersion (arroseur à rampes pivotantes )

     - irrigation gravitaire ( par les racines : gouttes à gouttes )

    On a longtemps utilisé des installations partiellement mobiles : des rampes souples munies d'asperseurs étaient branchées sur des canalisations fixes et déplacées manuellement

     

    7) les planteuses récolteuses

     Le repiquage des plants et la récolte sont des travaux mécanisés équipés de système de distribution sophistiqué. Certaines machines s'adaptent à différents types de végétaux et peuvent repiquer / récolter plus de 2000 plants à l'heure sans l'intervention humaine .

       CONCLUSION

     Le développement des machines agricoles a permis de cultiver de vastes surfaces et d'obtenir de biens meilleurs rendements mais les machines sont chères et ne sont rentables que sur des étendues suffisamment grandes .

    La mécanisation de l'élevage s'est elle aussi considérablement développée et le nombre de machines pour automatiser les cueillettes (robot récolteur ) sont de plus en plus nombreuses .

    La structure du monde agricole en est profondément modifiée.

     
     


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    Histoire de l'Enseignement Agricole

     Introduction:

    Pendant longtemps, l'apprentissage de l'agriculture en France s'est borné à la reproduction du modèle existant.

    Cependant les crises agricoles qui se succèdent au XVIIe et au XVIIIe siècles amènent les physiocrates à réfléchir sur les moyens d'améliorer l'agriculture et ses rendements. Leurs réflexions débouchent sur la nécessité d'une amélioration de la connaissance, et la divulgation des nouvelles techniques.

     Sommaire

     

      • 1-Sous l'Ancien Régime

      • 2-Sous la Révolution

      • 3-Sous le Premier Empire

      • 4-1815-1848 : un nouvel élan

      • 5-Les projets de 1845-1846

      • 6-1848-1870

        • 6.1-Le décret du 3 Octobre 1848

      • 7-Sous le Second Empire

      • 8-Les débuts de la Troisième République ou l'expansion de l'enseignement agricole

        • 8.1-La création du Ministère de l'agriculture par Gambetta

      • 9-L'entre deux guerres – La loi de 1918 sur l'enseignement agricole

      • 10-La loi de modernisation de l'enseignement agricole de 1960

      • 11-Les lois de 1984 sur l'enseignement agricole

      • 12-Avenir de l'enseignement agricole.

     Sous l'ancien régime

    Les premières initiatives sont dues aux agronomes physiocrates à la fin du XVIIIe siècle.

    En 1762, Goyon de la Plombanie, propose des écoles pour retenir les fils de paysans sur leur terroir. Des idées, mais peu de réalisations.

    A cette époque, François-Thomas Moreau de la Rochette, fonde un Institut horticole destiné aux orphelins parisiens, mais ferme ses portes en 1780.

    D'autres expériences, comme celles de Panelier à Compiègne, visant à instruire de jeunes laboureurs, qui ne durera que quelques années.

    Claude Bourgelat, soutenu par le contrôleur général des finances Bertin, créa l'école vétérinaire de Lyon en 1761.

    En 1765, il créa un établissement similaire à Alfort.

    Sous la Révolution

     Sous la Révolution, deux tendances se manifestent :

     

        • D'abord d'intégrer un enseignement de l'agriculture dans l'enseignement général.

        • Ensuite de créer un véritable enseignement agricole. L'Abbé Rozier, tente avec l'appui de François de Neufchâteau, de faire créer une école nationale d'agriculture à Chambord.

        • Suite à une demande du département de l'Isère, Grégoire propose à la Convention le 4 Octobre 1793, d'instituer dans chaque département une maison d'économie rurale qui sera consacrée aux expériences propres à accélérer les progrès de l'agriculture.

     Sous le Premier Empire

     André Thouin, réalise au sein du Muséum national d'histoire naturelle, entre 1800-1806, une école d'arboriculture, une école d'horticulture et une école d'agriculture pratique qui connaissent un succès substantiel.

    André Thouin préconise le développement d'un enseignement agricole de masse, avec un système basé sur trois niveaux :

      • Un enseignement pratique dès l'enfance pour les enfants d'ouvriers agricoles et de petit cultivateurs ;

      • Un enseignement théorique basé sur les livres de pratique pour les propriétaires et fermiers de domaines moyens ;

      • Une étude des livres théoriques ayant pour sujets la physiologie végétale, la chimie et la physique pour les grands propriétaires.

     L'idée de l'enseignement sera reprise dans le décret du 3 Octobre 1848 sous trois niveaux.

    1815-1848 : un nouvel élan

     En 1822, en Lorraine, Mathieu de Dombasle crée une ferme-école à Roville-devant-Bayon. Son projet remonte en 1818.

    Le but est de diffuser de bonnes pratiques. Le matin, l'enseignement est consacré à la pratique, et l'après-midi à la théorie ( botanique, agriculture, minéralogie, art vétérinaire, comptabilité).

    Il adjoint à son école une fabrique d'instruments agricoles.

     Après une visite à Roville Antoine-Rémy Polonceau et Auguste Bella décident de créer, en 1827, une école de même type, l'Institution royale agronomique de Grignon, près de Paris.

    En 1830, près de Nantes est créée l'école de Grand-Jouan (Loire-Inférieure), dont la direction est confiée à Jules Rieffel, disciple de Mathieu de Dombasle.

    Parallèlement à ces initiatives privées, l'Etat lance une école des haras en 1823, l'école royale des eaux et forêts de Nancy en 1824, et l'école vétérinaire de Toulouse en 1825.

    A partir de 1830, le Conseil supérieur de l'Agriculture est le lieu privilégié d'une politique d'enseignement agricole. On y préconise la création de fermes-écoles dans chaque département, d'une école normale d'agriculture. Si ces projets ne sont pas acceptés par le ministère de tutelle de l'époque (Ministère du Commerce et des travaux publics) qui préfère soutenir le développement des comices des sociétés locales d'agriculture, ces travaux seront à la base des réalisations de l'enseignement agricole au cours du siècle.

    Le conseil développe aussi une politique de subvention, d'encouragements, auprès des particuliers et des départements. Les Instituts Agricoles de Roville, Grignon, Grand-Jouan et la Saulsaie ( Montluel, créé en 1840 par Césaire Nivière).

    Des postes de professeurs d'agriculture sont créés dans certaines villes et départements.

    Le premier poste est créé à Bordeaux en 1837.

    En 1845, le Ministère, devenu Ministère du Commerce, de l'Agriculture et des Travaux publics, subventionne des chaires à Lyon, Rodez, Toulouse, Nantes, Quimper, et Rouen.

    Le Ministère, subventionne aussi la création de fermes-écoles, dont l'enseignement est plus tourné vers la pratique que dans les Instituts.

    Dans la même année, il en existe dix en France, dans l'Aube, les Bouches-du Rhône, la Dordogne, l'Ille-et-Vilaine, la Meurthe, la Saône-et-Loire, le Morbihan, la Loire, la Charente et la Mayenne.

    Ce sont des Instituts privés, le financement est par l'État.

    Les projets de 1845-1846

    Une commission du Conseil Général d'agriculture, présidée par Tourret, est chargée d'étudier une organisation générale de l'enseignement agricole, et un plan d'enseignement.

    Pour l'enseignement, elle recommande deux types d'établissements :

        • Cinq instituts agricoles, en s'appuyant sur les trois existants (Grignon, Grand-Jouan, La Saulsaie), et en créant un dans le Midi, destinés aux cultures méditerranéennes, puis un spécialisé dans l'élevage dans le Centre de la France.

     Ces établissements auraient à former les propriétaires, les fermiers, et les enseignants des fermes-écoles.  Des fermes-écoles, dont le but serait de former des techniciens.

    Ce rapport propose d'enseigner des notions d'agriculture dans les écoles normales.

     Un autre rapport en 1846, prévoit la création de trois niveaux d'enseignement :

     

        • Un Institut National Agronomique (qui est l'équivalent d'une faculté)

        • Une vingtaine d'écoles régionales

        • Une ferme-école dans chaque département.

     1848-1870

     Depuis 1845, la crise agricole est sévère.

    Il y a une des solutions pour limiter le risque de ces crises, c'est la modernisation de l'Agriculture Française, l'évolution vers une culture scientifique, d'où la nécessité d'agriculteurs formés aux techniques les plus modernes.

     Le décret du 3 Octobre 1848

     En 1848, vingt-sept fermes-écoles accueillent environ 360 élèves, de plus les instituts en activité 80 élèves.

     Le décret du 3 Octobre 1848, reprend les éléments des projets de 1846-1847, auquel le Ministre de l'Agriculture et du Commerce Tourret avait participé en tant que Conseil général de l'agriculture.

    Il mit en place :

        • Des fermes-écoles départementales.

    Elles sont établies sur des terres privées dont les directeurs sont les propriétaires ou les fermiers.

     

        • Des écoles régionales.

           

        • L'institut national de recherche agronomique, forme des ingénieurs et des professeurs.

    C'est un établissement de recherche et d'expérimentation agricole abordant (forêt, horticulture, animaux, jardins...).

     

    Quelques députés sont opposés pour l'instruction des agriculteurs. Certains comme Monsieur Delois, préconisent l'organisation de cours du soir pour apprendre aux enfants à travailler en journée, et selon lui les enfants apprennent le métier de l'agriculture auprès des pères dans les champs.

    D'autres demandent d'initier les enfants des écoles primaires, et d'organiser des enseignements agricoles féminins.

     A la fin de 1849, il existe environ soixante-huit fermes-écoles, pour 855 élèves.

    Les instituts de Grand-Jouan, La Saulsaie et Grgnon sont transformés en écoles régionales.

    Un quatrième (fermé en 1852) est crée dans le Cantal.

    L'institut national de recherche agronomique ouvre ses portes le 20 Novembre 1850 à Versailles.

    Sous le Second Empire

    Le nouveau pouvoir privilégie l'enseignement de l'agriculture dans le cadre de l'enseignement général.

    L'idée était présente en 1849. Une commission regroupant des représentants du Ministère de l'Agriculture et du Commerce, et du Ministère de l'Instruction publique préconise des heures de cours par des travaux agricoles.

    Le succès est très relatif comme le montre le bilan fait en 1853.

    En 1856, toutes les écoles normales (où l'on forme des instituteurs) ont un enseignement théorique de l'agriculture, seulement huit ont un enseignement pratique. Elles ont souvent recruté des intervenants extérieurs, comme le directeur du Jardin botanique Évreux.

    Paul Cère, chargé d'une mission par le Ministère propose plusieurs mesures :

     

        • Enseignement Agricole et Horticole, réparti durant les trois années de formation à l'école normale.

        • Création d'un Enseignement théorique agricole dans chaque école normale.

        • Enseignement pratique par des visites d'exploitations.

     

    En 1867, une commission précise que l'Enseignement Agricole doit avoir deux branches.


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  •   Slow Food  /  Fast Food

     

    Introduction Fast food :

    Tout d'abord il faut savoir ce qu'est le fast food

    Définition:

           I.            Le fast food : C'est la restauration rapide ou le fast food est un mode de restauration dont le but est de faire gagner du temps au client en lui permettant d'emporter rapidement les plats commandés, et ce, pour un prix généralement moindre que dans la restauration traditionnelle.

     Exemple : Mac Donald

     Fast Food : Le Fast Food  est apparu dans les environs de 1955/1960 depuis ce jour il connait un essor. Le  1er fast Food apparu  en France est Mac Donald. Il a été construit à Strasbourg en 1979.  Mac Donald a eu un succès fulgurant aux Etats-Unis comme en France en quelques années la chaine a ouvert  plusieurs centaines de restaurants.  C’est la plus grande chaine de fast Food au monde.  D’autres chaines de restauration ont suivi le mouvement  tel que KFC/ Burger King /Quick /Wendy/Taco bel.

     Economie

    Le Fast Food  est un moyen de consommation rapide et pas cher,  surtout  apprécié des jeunes. Dans leur politique marketing ils visent surtout les enfants pour les fidéliser, en faire de futurs consommateurs et attirer par la suite les parents. Les fast food se sont adaptés à la France en lançant une gamme de produits français tel le charolais  pour le côté made in France qui séduit et attire de plus en plus de consommateurs vers les chaines de restaurants rapides.

    Ecologique

    Les Fast Food sont montrés du doigt par les écologistes pour leurs nombreux emballages, et leurs produits qui provient de loin augmentent le bilan Carbonne.

    Pour compenser cette image les chaines de Fast Food  ont lancé plusieurs  campagnes pour réduire leur consommation d’énergie et leur bilan Carbonne : en donnant des cahiers des charges plus stricts aux agriculteurs, en aidant les villes à  sensibiliser les gens au recyclage des déchets.

    Santé

    Les Fast Food ne sont pas conseillés pour les aliments qui, en grande quantité peuvent nuire plus ou moins gravement à la santé.

    Mais en revanche  ce type de restauration permet aux gens pressés de manger assez vite ce qui permet de gagner du temps.

     Introduction du slow food

     Tout d'abord il faut savoir ce qu'est  le slow Food.

        II.            : Le Slow Food est un mouvement international qui cherche à préserver la cuisine régionale de qualité ainsi que les plantes, semences, les animaux domestiques et les techniques agricoles qui lui sont associés.

     Slow Food

      Economique

    Le slow food est tous le contraire du fast food. Le slow food est plus cher au niveau prix mais on peut reconnaitre à la nourriture servie d’être saine.

    Le slow food ce sont : des produits qui viennent de moins loin : des plats locaux qui proviennent de petits agriculteurs.

     Ecologique

    Etant donné la production d’aliments provenant de cultures à quelques kilomètres du lieu d’achat, l’impact carbone est diminué mais aussi les produits sont moins emballés donc moins d’extraction des ressources naturelles donc moins d’énergie et moins de traitement des résidus.

    Finalement les seuls déchets produits la plupart du temps par le slow food sont soit recyclables soit biodégradables.

    Santé

    L’alimentation provenant du slow food permet d’avoir un équilibre alimentaire sain tout en favorisant la protection des organes et permet aussi d’avoir une durée de vie plus élevée.

      Conclusion

     

    Caractéristiques

    Fast Food

    Slow Food

    Date

    Vers 1950

    Depuis que l’agriculture existe puis la formation du mouvement en 1986

    Santé

    Devient mauvaise si alimentation régulière

    Bonne pour la santé à long terme

    Evolution morale

    Diminution du moral du à la prise de poids et autres maladies

    Bonne car cela permet de garder la ligne

    Economique

    Utilisation de beaucoup de matières premières

    Utilisation de matières premières mais de façon raisonnable

    Pollution

    Déforestation

    Utilisation de produits chimiques

    Consommation excessive de ressources

     

    Production pour juste ce qu’il faut cultiver

    Utilisation de produits chimiques en petite quantité

    Consommation de ressources adaptées

    Déchets

    Emballages et autres qui sont enfouis ou incinérés

    Très peu d’emballages et souvent biodégradables et recyclables

    Finalement

    Négatif à long terme

    Positif à long terme

        

    Bibliogaphie

    Partie Fast Food

    Super Size Me  (réalisateur Morgan Spurlock)

    McDonald une passion française.

    Fast Food

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Restauration_rapideod

    Et de lire l’article « Bold’air » l’indépendant  n°411

     

    Partie Slow Food

    Carte des produits régionaux

    http://alimentation.gouv.fr/produits-regionaux

     Slow food

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Slow_Food

    http://www.slowfood.fr/philosophie

     

      


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    Les femmes dans les campagnes

     

       http://3.bp.blogspot.com/-65KVzvVHHAY/TVqPk-wNTUI/AAAAAAAAABQ/IHzF_XmuUiY/s1600/femmes-1914.jpg&w=400&h=302&ei=NdgUUb6rAeam0AXDo4DYCQ&zoom=1&iact=rc&dur=247&sig=100381742040787854688&page=2&tbnh=132&tbnw=169&start=29&ndsp=28&ved=1t:429,r:35,s:0,i:188&tx=121&ty=25

    Le  rôle des femmes dans les campagnes a évolué entre le XIXème siècle  et de nos jours. En quoi consistait leur travail  et comment a t-il  évolué ?

    Le rôle des femmes dans les campagnes au XIXème siècle.

    Les femmes à cette époque étaient des femmes au foyer. Elles  faisaient la cuisine (préparer le pain, la  soupe etc. Il n’y avait pas de place à table  pour elles qui  mangeaient debout après les hommes),  gérer l’éducation des  enfants. En  plus de cela, elles s’occupaient de la cour, de la basse-cour, du jardin fruitier et du potager. Dans ce temps, la maison  était divisée en deux parties. Une partie dévolue aux hommes et la seconde pour les femmes, la cuisine était leur seule valorisation. Les femmes au foyer au XIXème  siècle ont peu de droits.

    «  Il fallait tout faire à brassées ! Porter l’eau de la fontaine, garder les bêtes, soigner les volailles, sarcler, bêcher les jardins, couper la fougère, cuisiner, mener la maison, les enfants, soigner les vieux, jamais un moment ! Femme ici, c’était travailler comme un homme et comme une femme. »                 

                                                                           Marie Lajarthe

    Les nouvelles fonctions des femmes dans les campagnes lors de la  1ere  guerre mondiale 

    Lors de la 1ère guerre mondiale, les femmes des campagnes ont dû endosser de nouveaux rôles. Les hommes étant partis à la guerre, elles ont dû assumer leur ancien rôle ainsi que les nouveaux : à partir de l’été 1914 les durs travaux des champs. Le 7 Août 1914, le Président du Conseil René Viviani, lance un appel aux femmes françaises, plus particulièrement aux paysannes, pour qu’elles achèvent la moisson et commencent les travaux de l’automne. Une femme pour qui son mari est engagé doit porter les responsabilisés de celui-ci .

    « Debout, femmes française, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille. Préparez-vous à leur montrer, demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés. Il n’y a  pas, dans ces heures graves, de labeur infini. Tout est grand qui sert le pays. Debout !  A l’action ! A l’œuvre !  Il y aura demain de la gloire pour tout le monde. »       Discourt de René Viviani

    Cette guerre a déclenché l’arrivée des femmes dans le monde du travail. Leur travail est enfin reconnu et nécessaire. Finalement le 11 Novembre 1918 les femmes des campagnes sont obligées de redonner leurs places aux hommes. Les veuves prennent le rôle des hommes dans leurs familles et les autres reviennent aux valeurs traditionnelles en reprenant leur travail féminin. L’après guerre remet chaque sexe à sa place.

    Leurs rôles de nos  jours.

    Les paysannes n’ont pas manqué de détermination pour pouvoir s’affirmer dans un monde rural où elles étaient réduites « de mère  soumise » par leur famille et leur belle famille. Elles ont réussi à être reconnues comme exploitantes et avoir les même droits que n’importe quel autre ouvrier agricole. Aujourd’hui elles s’affirment en tant qu’agricultrice, elles osent gérer une exploitation et aiment leur métier. Ces nouvelles paysannes ont un vrai signe de reconnaissance, alors qu’à l’époque elles étaient une simple  force de travail.

    Elles sont devenues des « actrices » incontournables du paysage agricole. Elles regroupent les qualités essentielles pour l’agriculteur d’aujourd’hui : Souvent habile dans la gestion de l’exploitation, des démarches administratives, dans la négociation avec les organisations agricoles, le contact avec le public et  l’aisance à la vente. Ces femmes sont formées par l’enseignement agricole.

    « Le vieux style esclavagiste est bien et bel révolu »

                                   Parole d’une femme des campagnes

    « Je suis fille et petite-fille d’agriculteurs et la vie de l’exploitation m’a toujours attirée. Aujourd’hui, j’ai 27 ans, je vis en couple, je suis maman d’une petite fille de 14 mois et je suis également agricultrice ! »

                                                                            Agricultrice

    Conclusion

    Le parcours des femmes à la campagne a évolué entre le XIXème siècle et de nos jours. Elles sont passées du stade « esclave » à agricultrice reconnue avec des droits. Leur confort et leur considération est arrivé au même niveau que celui des hommes. Elles mènent une vie confortable et aiment leur travail, ce qui n’était pas le cas au XIXème siècle. Elles se sont battues pour obtenir l’indépendance et des droits.  Les femmes sont libres de leurs choix et peuvent faire ce que bon leur semble, elles ne sont plus sous la domination de l’homme. C’est un nouveau départ pour les femmes des campagnes !

    Elles aiment leur métier.

    Bibliographie

    Livre :

    Philippe Madelène et J.M Moriceau, « Les paysans » , les Arènes, Paris, 2012. (P.26-27 , P.72-73-74-75)

    1er image : « les chercheurs de midi »

    http://www.mp2013.fr/chercheursdemidi/?cdm_page=media&id=14054

    2nd image :  ( site bloqué )

    http://3.bp.blogspot.com/-65KVzvVHHAY/TVqPk-wNTUI/AAAAAAAAABQ/IHzF_XmuUiY/s1600/femmes-1914.jpg&w=400&h=302&ei=NdgUUb6rAeam0AXDo4DYCQ&zoom=1&iact=rc&dur=247&sig=100381742040787854688&page=2&tbnh=132&tbnw=169&start=29&ndsp=28&ved=1t:429,r:35,s:0,i:188&tx=121&ty=25

    3ème image: « la montagne.fr »

     http://www.lamontagne.fr/archivev2/2011/03/08/elles-s-ouvrent-aux-femmes-de-la-ferme-147777.html

    Discours de René Viviani : « L’évolution du rôle des femmes au Xxème siècle » http://tpejulieetgwendoline.blogspot.fr/

    http://histoireenprimaire.free.fr/textes/periodes/XIX_femmes.htm

    Citation Marie Lajarthe : Livre « les paysans » P.75

    Parole d’une femme des campagnes: « agriculture.gouv.fr »

    http://agriculture.gouv.fr/femmes-en-campagne-ou-la-lutte

    Parole d’une agricultrice :  « agriculture.gouv.fr »

    http://agriculture.gouv.fr/femmes-en-campagne-ou-la-lutte

    Texte : Livre « les paysans »  + site cité au dessus

                                                                              


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  • La crise viticole  de 1907

       

    Le vin est aussi vieux que le monde même si aujourd’hui il a beaucoup évolué, c’est en  6000 ou 7000 ans, durant l'ère Néolithique, que l’on présume les premières fermentations de raisins et de baies sauvages pour en produire du vin.

    1. L’arrivée du phylloxera et ses conséquences

     C’est en 1863 que le parasite phylloxéra apparait pour la première fois dans les vignes, dix ans après, près de 75% du vignoble est détruit. Pour le supprimer, les vignerons n’ont pas eu d’autre choix que de noyer la vigne. Cette méthode a été remplacée grâce au montpelliérain Emile Planchon qui trouva la méthode en greffant des cépages français sur les ceps américains. Mais les dégâts occasionnés par l’insecte firent développer la fraude. Malgré la loi Griffe du 14 août 1889 qui définit le vin comme « produit issu de la fermentation de raisins frais ».

    Les techniques, certains diluent le moût de raisin avec de l'eau, puis ils y rajoutent du sucre. D'autres faisaient du vin artificiel, à base de jus d'autres fruits. Les derniers vignerons honnêtes tentaient de surproduire pour avoir plus de production et devaient "faire pisser" la vigne, mais ces vins légers devaient être relevés avec des vins plus forts venant d'Algérie. La crise était là.

     2. les causes de la crise

      A bout de souffle les vignerons ont essayé de créer des coopératives comme quelques communes bitterroises. La surproduction qui a fait baisser le prix du vin les amènent à  se rebeller, c’est ainsi quand 1907 à Baixas la révolte commença réellement. Elle s’est répandue comme une trainée de poudre. Les vignerons n’arrivant plus à survivre, dénoncent les vignerons malhonnêtes. De plus les vignerons français se sont sentis de plus en plus menacés par les importations algériennes. Malgré les aides de l’état le secteur de la viticulture continua à souffrir  

    Aujourd’hui tout va mieux pour les viticulteurs, en effet la France est le plus gros consommateur de vin au monde, avec 52,6 litres par an et par habitant en moyenne en 2012.

     Bibliographie

    • blog pierre Laforest        - derniers article ajouté le  27/03/2013

       - http://www.pierre-laforest.fr/blog/

          - article « histoire du vin »

    • wikipedia    -encyclopédie collective

     -  article « Révolte des vignerons du Languedoc en 1907 »

     - Dernière modification de cette page le 24 mars 2013 à 00:47

    http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_vignerons_du_Languedoc_en_1907

     

     A la découverte des Pyrénées catalanes   - article « Crise viticole de 1907 »

        -http://pyreneescatalanes.free.fr/Histoire/CriseViticole

      -Vu le 29/03/13

     

    • l’express                  - article « les plus gros buveurs de vin du monde sont… »

                                                     - http://lexpansion.lexpress.fr/economie/les-plus-gros-buveurs-de-vin-du-monde-sont_287321.html

                                                     - publié le 13/03/2012 à 17:56


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